Qualité de vie au travail et égalité professionnelle n’est pas un objectif pour MODIS marque AKKODIS.
Avec des contrats de travail qui prévoient la mobilité et la mutation là où nous avons une agence (30 sur toute la France), il ne fait pas bon pour les salariées MODIS d’être en intercontrat.
Certains managers peu délicats ont proposé des missions éloignées de ce type à des salariés avec risque de licenciement afin de les contraindre à accepter des ruptures conventionnelles.
Notre métier, on l’apprécie parfois sous certains aspects (le contact social, les collègues, le projet, le salaire, mais on veut aussi que l’évolution de notre vie personnelle soit respectée, pas juste avec quelques aspects déjà inclus dans le code du travail, bien que des salariés non respectés aient pu vous l’apprendre devant un jugement des Prud’hommes.
Chez MODIS nous avons aussi malheureusement un accord frais professionnels que la CGT a refusé de signer qui prévoit un seul retour par mois à son domicile lorsque vous êtes en grand déplacement en France à plus de 600 km.
Certaines DRH nous disent que c’est normal pour un consultant de ne rentrer qu’une fois par mois…c’est le métier de consultant… A entendre la Direction MODIS un consultant n’a pas le droit à une vie de famille, sociale puisqu’on ne lui accorde qu’un retour par mois. Beaucoup d’entre eux confrontés à ce dilemme préfère quitter MODIS devant cette situation. MODIS a du mal à recruter on se demande pourquoi ??
La Qualité de Vie au Travail (QVT), selon l’ANI du 19 juin 2013, c’est « un sentiment de bien-être au travail perçu collectivement et individuellement, qui englobe l’ambiance, la culture de l’entreprise, l’intérêt du travail, les conditions de travail, le sentiment d’implication, le degré d’autonomie et de responsabilisation, l’égalité, un droit à l’erreur accordé à chacun, une
reconnaissance et une revalorisation du travail effectué », c’est aussi « les conditions dans lesquelles les salariés exercent leur travail, et leur capacité à s’exprimer et à agir sur le contenu de celui-ci ».
Pour la CGT, la QVT doit être centrée sur le travail et le travailleur, dans une juste articulation entre la responsabilité individuelle et les responsabilités collectives. La QVT doit être axée sur la prévention et la sensibilisation. Tout d’abord agir en amont sur les organisations et les process, identifier et réduire les risques, outiller et former les salariés, détecter et réparer les anomalies,
et prendre en charge les salariés fragilisés.
En quelques points voici les sujets prioritaires de la CGT :
1. Négocier pour réintroduire les prérogatives CHSCT dans les mandats et prévoir les moyens nécessaires.
2. Sur le temps de travail :
• Réduction du temps de travail : 32 heures par semaine,
• Obligation de gestion et de suivi de la charge de travail,
• Droit à la déconnexion assuré,
• Limitation des temps et horaires atypiques et du recours au forfait.
3. L’égalité professionnelle,
4. Attitude managériale : Exiger un management bienveillant et valoriser l’approche humaine.
5. Transparence du processus d’évaluation : Prendre en compte la QVT et les RPS.
6. Lutte contre le harcèlement moral : Information, formation, procédure d’alerte.
7. Lutte contre le sexisme, prévention et traitement des violences sexistes et sexuelles au travail. Définitions, prévention, d’alerte, mesures conservatoires et disciplinaires.
8. Création de groupes de travail impliquant les salariés sur l’organisation et l’aménagement du travail avec des moyens dédiés et la procédure permettant aux résultats des travaux d’être pris en compte.
9. Révision des grilles de classification.
10. Hausse des rémunérations pour prendre en compte les qualifications et compétences mobilisées.
11. Pour une définition plus claire du rôle du management et l’inscription des problématiques QVT telles que définies dans la fiche de poste.
12. Revoir l’intercontrat, ses modalités de recours et le nombre de salariés pour limiter les effets. Prévoir des budgets de formation accrus pour les salariés.
13. Négocier une meilleure reconnaissance et prise en charge des maladies professionnelles.