Formation professionnelle: FAFIEC et VAE

La formation professionnelle tout au long de la vie des salariés du privé a pour but de vous permettre d’exercer efficacement vos fonctions durant l’ensemble de votre carrière et de favoriser votre développement professionnel et personnel.
Malheureusement les politiques d’austérités, réduise à peau de chagrin le nombre de formation proposées et financées par l’établissement. C’est pourquoi nous nous battons chaque année pour qu’un maximum de stage de formation vous soient offerte. Au vu des prérequis imposé par la direction, il était bien souvent plus efficace de vous retourner vers le FAFIEC.

VAE: modification des modalités

Un décret précise les modalités de la validation des acquis de l’expérience

Dans le prolongement de la loi Avenir professionnel, le gouvernement a publié un décret sur les modalités de mise en œuvre de la validation des acquis de l’expérience (VAE). Entre autres mesures, il précise les règles de procédure du congé de VAE, les droits associés à la VAE en matière de rémunération ainsi que les modalités de conventionnement. Le décret est entré en vigueur le 4 novembre 2019.

Qu’est ce que Le FAFIEC ?

Le FAFIEC était l’organisme collecteur de fonds de formation pour notre convention collective, c’était un organisme paritaire collecteur agréé (OPCA).
Suite à la réforme de la formation professionnelle de 2018, les OPCA avaient jusqu’au 1er avril 2019 pour se transformer en « opérateurs de compétences » (OPCO) et obtenir un agrément ministériel. C’est chose faite pour le « FAFIEC » qui devient « ATLAS ».
https://opco-atlas.fr/
Le Fafiec reste a l’heure actuelle notre interlocuteur, mais ça ne va pas durer. On sera rattaché au même OPCA que les sociétés d’assurance, les sociétés d’assistance, la convention collective de la banque en plus de toutes les conventions qui avaient déjà le FAFIEC comme OPCA.

https://www.fafiec.fr/entreprises/faire-une-demande-de-prise-en-charge/services-en-ligne.html
A compter du 1er janvier 2019, le plan de formation devient le plan de développement des compétences, adapté pour les formation à l’initiative de l’employeur, par opposition aux frmations que le salarié se trouve seul via le CPF.
Les obligation de l’employeur : adaptation au poste de travail et formation sécurité.
Faire apparaître ces obligations dans un bilan formation relève d’une prise en compte douteuse des réels besoins en formations des salariés. Ne pas les identifier des formations choisies par le salarié est triste.

Elle est agréée pour collecter et gérer les fonds consacrés au financement :
du Plan de formation (2,1% de la masse salariale),
des Congés de formation professionnelle (CFP), des congés pour Validation des acquis de l’expérience (VAE) et des congés pour Bilan de compétences (BC) (0,2% de la masse salariale),
des Etudes promotionnelles (0,6% de la masse salariale),
du Développement professionnel continu médical (DPCM) (0,5% ou 0,75% de la masse salariale médicale)
et à la formation professionnelle des travailleurs handicapés pris en charge par les Etablissements et services d’aide par le travail (ESAT) (4,8%).

https://portail-theadeccogroup.unily.com/sites/candidat/SitePage/1465/formation?channelId=62443

L’OBLIGATION DE L’EMPLOYEUR :
Avoir bénéficié d’entretien professionnel au moins une fois tous les deux ans
Et
Avoir bénéficié d’au moins une formation autre qu’une «action de formation qui conditionne l’exercice d’une activité ou d’une fonction, en application d’une convention internationale ou de dispositions légales et réglementaire»

Sinon abondement au compte versé via versement annuel URSSAF. La somme ne peut excéder 6 ans x montant annuel du CPF soit 3.000 euros (en attente de décret).
Le salarié est informé du versement.

Ou conclure un accord collectif d’entreprise ou de branche qui fixe le cadre, des objectifs et des critères collectifs d’abondement et prévoit une périodicité différente des 2 ans (art.6315-1).